Pendant les vacances, je me suis entrainée avec un athlète gros niveau. Et j’ai été très égo centrée…
« Moi je galère mais lui c’est bon il va suivre!! Il est trop fort et il a une discipline de zinzin de toute façon ».
Il y a ce mythe de l’athlète haut niveau où gros niveau qui ne s’arrête jamais, toujours bien plus fort que nous amateurs, et ça toute l’année.
En tant que triathlète débutante, j’ai découvert cet hiver que les athlètes de haut niveaux avaient aussi des périodes creuses de performances. J’ai vu un athlète être en difficulté et me dire « j’ai pris un éclat sur ma séance » ou « tu vas vite! » alors que par défaut j’ai considéré que je serai la moins performante des deux et surtout qu’il ne pouvait pas ne pas suivre. Le choc!
Je n’avais jamais considéré que même les plus grosses machines avaient besoin de relancer leurs moteur.
On a cette impression notamment parce que ces athlètes sont disciplinés. Ils sont réguliers et continuent de s’entraîner en suivant le programme. Simplement la charge d’entraînement diminue d’intensité.
Bien sur, ils ont un foncier plus important et auront une courbe de progression de performance plus importante que nous amateurs. C’est le fruit d’entraînement réguliers!
Prenons soin de nos athlètes ensemble: La prochaine fois que vous emmenez un athlète faire une sortie, n’oubliez pas de lui demander comment il/elle se sent et de s’adapter à l’allure la plus lente… qui que ce soit qui la demande 😉

