Ceci est un partage d’expérience de débutante qui découvre le triathlon et tout ce qui va avec. Si vous avez des tips, partagez en commentaires! 

Aujourd’hui j’ai envie de casser les frustrations et culpabilités les plus communes!

Quelque soit le niveau, c’est très frustrant de ne pas remplir un objectif fixé et la culpabilité n’est jamais loin. C’est alors facile de se dire qu’on est nul, pas à la hauteur, ou même pire: d’abandonner. Et pourtant, ce n’est pas grave.

Non je vous assure! Contrairement à ce qu’on ressent, ce n’est pas grave!

L’émotion c’est une sécrétion d’hormones pendant 5 minutes. Au-delà, c’est une sécrétion auto-alimentée. En gros, pendant 5 minutes on est frustré, et si ça dure plus longtemps c’est qu’on rumine et qu’on continue d’alimenter soi-même cette frustration en produisant l’hormone associée. 

Pendant ce temps, on culpabilise, on remet tout en question, on manque de rationalité. Pourtant ça ne sert a rien. Voici mon top 5 des moments de culpabilité et leurs clé associées. Du plus évident au plus socialement inacceptable.


5. Le « Burger – Cheat Meal » et l’équilibre des calories mangées et dépensées.

« Je me suis dit que je pouvais manger un burger a midi parce que ce soir j’avais une sortie longue de course à pied, mais finalement je n’ai pas pu y aller et j’ai mangé trop de calories sans en dépenser. C’est la deuxième fois cette semaine. Et bien sur ca se voit sur la balance! Je vais devoir faire hyper attention la semaine prochaine et sauter un repas ou deux pour équilibrer. C’est frustrant! Je m’en veux de pas avoir résisté… »

Manger un burger (ou autre) de temps en temps, même lorsqu’on adopte généralement une alimentation saine, n’est pas un problème majeur pour la santé. Ce qui compte vraiment, c’est l’équilibre global de l’alimentation sur le long terme, pas un repas isolé. Lorsqu’on mange principalement des aliments nutritifs et équilibrés (légumes, protéines, équilibre lipides glucides, etc.), le corps peut parfaitement gérer les petits écarts occasionnels. Un burger une fois par semaine ne compromet pas les efforts fournis, à condition que les habitudes alimentaires restent globalement saines. L’essentiel est de maintenir une certaine constance et un équilibre. Il sait gérer.

Mon tips: faites vous plaisir! Quitte a manger un burger ou autre, allez y franchement! Un de qualité, qui vous fera plaisir, dans vos conditions idéales!


4. La séance annulée et le planning décalé.

« Aujourd’hui je n’ai pas fait de sport. Ce n’était pas prévu, j’étais censée aller courir mais les vestiaires sont fermés. Et hier soir, c’était la piscine qui était fermée. J’avais calé tout mon planning avec le boulot et les déplacements pro… C’est frustrant! Je m’en veux de ne pas avoir anticipé! »

Rater une séance de sport de temps en temps, ce n’est pas grave, surtout si ça reste occasionnel. Ce qui compte vraiment, c’est la régularité à long terme, pas une seule séance manquée. Et notre corps a besoin de repos, alors un jour en moins peut même être bénéfique pour éviter le surmenage et les blessures. Il faut aussi éviter de se mettre trop de pression pour une séance manquée, ça crée juste du stress inutile et donc de conduire à une nuit peu ou pas réparatrice et de tomber dans un cercle vicieux. Ce qui est important, c’est de revenir à la routine dès que possible, sans culpabiliser. La vie est imprévisible, et parfois une semaine chargée peut nous empêcher de suivre notre programme. L’essentiel, c’est de rester flexible et de ne pas laisser une exception devenir une habitude. Tant qu’on reste constant sur le long terme, une séance manquée ne remettra pas en cause nos progrès.

Mon tips: Si la séance a été annulée mais que vous pouvez remplacer par une séance de mobilité ou de PPG faisable a peu près partout et sans équipement, profitez de ce temps. Mais quitte à reprogrammer ou annuler une séance, profitez en pour vous reposer vraiment! Tout le monde le dit, c’est très difficile de le faire. On ne parle pas de juste ne rien faire, mais de activement participer à votre repos mental et physique par des exercices de méditation, de respiration ou un moment agréable en famille ou entre amis.


3. Rater une séance, prendre un éclat

« Je viens de prendre un éclat sur le home trainer. J’ai pas réussis a finir ma séance alors que mon coach m’avait dit que ca passerait et que normalement ca passe. Impossible, je viens de finir en larme dans la douleur… C’est frustrant!! Je m’en veux tellement de ne pas réussir!! »

Culpabiliser peut venir naturellement, surtout quand on a l’habitude de vouloir tout contrôler ou tout réussir. Mais il faut se rappeler que ce n’est pas parce qu’on rate une séance qu’on a échoué au global. La culpabilité ne fait que compliquer les choses et nous éloigner de notre objectif. En fait, l’idée, c’est de changer de perspective : On a tous des hauts et des bas, et accepter qu’on est humains aide à garder une approche plus équilibrée. Ce n’est qu’une séance parmi d’autres, et ça ne remet pas en cause nos progrès à long terme. L’important, c’est de comprendre pourquoi ça n’a pas bien marché : peut-être qu’on était fatigué, qu’on n’avais pas la bonne énergie, ou même qu’il y avait un problème avec le matériel. L’important, c’est de se relever rapidement et de repartir sur de bonnes bases, sans se laisser paralyser par la culpabilité. C’est un travail mental aussi, mais petit à petit, on apprend à être plus indulgent avec soi-même.

Mon tips: c’est comme une chute! Laisser le temps aux émotions de passer et faire une séance plus douce et potentiellement plus courte pour ne pas rester sur un échec.


2. Faire ses pas ou ne pas faire ses pas

« Je vais arrêter parce que c’est trop difficile… Depuis 3 jours que j’y fais attention j’ai réussis a marcher 10 000 pas mais aujourd’hui a peine 2000… Ca ne sert a rien, j’y arriverai pas. C’est frustrant! Je m’en veux de pas tenir »

Ce n’est pas grave de ne pas faire 10 000 pas tous les jours, parce que chaque journée est différente et parfois, il y a des moments où on n’a tout simplement pas le temps ou l’énergie pour atteindre cet objectif. L’important, c’est de ne pas se stresser pour un chiffre. Ce qui compte, c’est de rester actif régulièrement, même si ce n’est pas tous les jours à 10 000 pas. Fixer un objectif atteignable, c’est avant tout écouter son corps et ses habitudes de vie. On peut commencer avec un objectif plus modéré, par exemple 6 000 pas, et augmenter progressivement si on se sent capable. Le but, c’est de rester motivé sans se mettre une pression inutile. On peut aussi ajuster l’objectif en fonction de nos besoins, en tenant compte des jours où on a moins de temps ou d’énergie. L’idée, c’est de rendre l’activité physique agréable et durable, pas de se forcer à atteindre un objectif qui pourrait devenir décourageant.

Mon tips: définir un objectif atteignable en fonction de son activité professionnelle, de ses conditions de vie, de son énergie du moment, et surtout de ses envies.


1. Mon préféré! La culpabilisation sociale

« Aujourd’hui c’est mon jour de repos. Alors je suis allée marcher pour aller lire le long de l’eau. Pendant que je lis, je vois des joggers passer… Ils ont l’air heureux. J’aimerai bien ressentir ca moi aussi… Mais je reçois une notification! C’est ma copine, elle a fini sa natation et elle s’est donnée! Allez, un petit scroll sur un réseau social… Oh… Ils ont fait tout ca aujourd’hui! Et moi? Rien? Hum. Oui mais c’est mon jour de repos! Mais quand même… Je suis un peu une feignasse non? C’est frustrant! Je m’en veux d’avoir pris un jour off… »

C’est souvent difficile de prendre un jour de repos en sport parce qu’on peut avoir l’impression que chaque jour compte et qu’on risque de perdre des progrès si on arrête, même brièvement. Il y a aussi cette pression, parfois interne, de « toujours donner son maximum » ou de « rester en forme à tout prix », ce qui fait qu’on se sent coupable à l’idée de s’arrêter. De plus, on associe souvent la pratique régulière à des résultats visibles ou à un sentiment de bien-être immédiat, et l’idée de ralentir peut être vue comme une régression.

Mais en réalité, le repos fait partie du processus. C’est là que le corps se régénère, récupère et se renforce pour mieux repartir. Mais quand on dit repos, on parle d’un vrai repos. Mental et Physique. Une journée stressante au travail n’a rien d’un repos. Si on ne prend pas ces pauses, on risque de se surmener, ce qui peut conduire à de la fatigue, des blessures ou un burn-out. Le plus important, c’est de comprendre que se reposer ne signifie pas abandonner, mais plutôt prendre soin de soi pour pouvoir revenir plus fort. C’est un équilibre à trouver, et souvent, on doit apprendre à accepter que le repos fait aussi partie de l’effort.

Mon tips: Planifiez vos jours de repos et appréciez les. Faites en des vrai jours off, des vrai moments avec vos proches, seuls, ou autre. A faire ce que vous aimez, a vous détendre.


Si on résume, « c’est pas grave ». LA clé c’est d’être régulier!

Bisous


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