Nouvelle saison, nouvelles courses, nouveaux défis

À une semaine de la première course de la saison, je me suis dit qu’il était temps de faire un point sur le chemin parcouru et où je vais.

Moi, c’est Saskia. Et non, ce n’est pas un pseudo ! J’ai grandi dans une famille modeste, mais remplie d’amour. Le sport a toujours fait partie de ma vie, mais de manière spontanée, sans compétition : des randonnées, des balades à vélo. Pas de clubs, pas de compétitions. C’était juste une manière de vivre.

Je suis maniaque, disciplinée, et déterminée. Quand je me fixe un objectif, je vais jusqu’au bout. J’ai aussi une peur constante, mais chaque fois, j’affronte ces peurs pour me prouver que je peux les surmonter. Cette force intérieure m’a permis de traverser des moments difficiles, comme le burn-out que j’ai vécu en 2021.

Ce burn-out a été un point de rupture. J’ai pris du poids, arrêté de travailler et de bouger, et je me suis retrouvée face à moi-même, dans un processus de remise en question. La thérapie m’a permis de m’accepter, d’apprendre à me connaître, et à comprendre que je devais d’abord me stabiliser physiquement et mentalement pour pouvoir avancer.

Mon parcours sportif

Après cette période difficile, j’ai décidé de prendre ma vie en main. En 2022, je suis rentrée en France, j’ai consulté un kiné du sport et une nutritionniste. Mon objectif était de me débarrasser des douleurs persistantes et de retrouver un équilibre corporel. En un an et demi, j’ai non seulement retrouvé mon énergie et ma silhouette, mais aussi une relation saine avec la nourriture.

En 2023, après ma première compétition, un ami m’a proposé de me lancer dans le triathlon. Initialement, c’était pour le soutenir, mais finalement, j’ai trouvé une passion. En 2024, j’ai participé à mon premier triathlon, un format S à Montreuil-Juigné. L’objectif était simple : le finir. Et j’ai réussi. Ce moment a été un déclic : je savais que c’était ça ma voie. Un sport individuel et collectif à la fois, où le dépassement de soi et la camaraderie s’entrelacent.

2025, un nouveau programme. Ça arrive Lourd Lourd Lourd!

En 2025, j’ai trouvé mon équilibre. C’est un mix entre des courses sérieuses, des entraînements intenses, et aussi une bonne dose de plaisir. Autant qu’en 2024, je tremblais à l’idée de m’aligner sur la ligne de départ de n’importe quelle course, autant cette année c’est « open bar » ! Aucun stress, j’ai même pris un dossard un peu débile… 😅

Mon dossard débile : Le 25 km 1000D+ une semaine avant le premier triathlon de la saison, le Lyon Urban Trail ! Je flippe un peu, parce que je n’ai jamais couru une telle distance et qu’il faut compter environ 1 km par 100 m de dénivelé positif. Donc 25 km, c’est plutôt 35 km dans ma tête. Sans oublier ma fragilité des genoux. Ce défi est pour moi une manière de me prouver que je peux me dépasser, que je peux changer ce qui m’a toujours fait mal.

Mon dossard marrant : Le triathlon S de Saint-Marcelin en équipe ! Le triathlon est un sport principalement individuel, mais parfois collectif. Le concept est simple : on part à 4 ou 5, et on finit à 3 minimum. Je m’entraîne pour l’équipe et pour donner le meilleur de moi-même, en espérant ne pas ralentir tout le monde.

Mon dossard émotionnel : Le triathlon M de Montreuil-Juigné. Cette fois, on double la mise ! On revient à deux, mais cette fois sur une distance plus longue. Ce défi sera une fois encore une occasion de se dépasser ensemble. La préparation sera aussi intense que la course elle-même, et la camaraderie sera encore une fois un moteur puissant. Se tirer vers le haut, l’un pour l’autre, c’est ça qui compte.

Mon dossard entraînement : Le triathlon des Dauphiné, format S. Cette course se situe entre deux événements majeurs, et l’objectif est simple : travailler les enchaînements et les transitions en conditions réelles. Une course « test » pour me préparer mentalement et physiquement, afin de banaliser les autres courses.

Mon dossard défi : Le triathlon HAUT’MArN, format M Solo. Celui-là, il me fait vraiment peur. Parce que c’est le triathlon d’un athlète que j’estime énormément, que c’est mon premier M solo, et que la distance me terrifie un peu. Mais surtout, je vais y aller seule, sans soutien. Ce sera un véritable test de ma capacité à me surpasser.

Mon dossard caritatif : 5 km de Courir pour Elles, la revanche ! L’an dernier, j’avais un objectif de temps de 35 minutes, cette année je vise 22 minutes. C’est un objectif ambitieux, mais je suis prête à relever ce challenge.

Et en deuxième partie de saison, je vise encore plus grand avec un L (format Half Ironman).

Les dés sont jetés

À une semaine de la première course, en pleine période d’affûtage, je ressens cette peur sourde qui me noue l’estomac. Tout le travail accompli pendant cette coupure (de novembre à mars inclus) va enfin être mis à l’épreuve. Ce sera le moment de vérité : est-ce que je suis plus rapide ? Plus résistante ? Est-ce que je suis prête à relever les défis que je me suis lancés cette année ? J’ai peur.

Cette peur, c’est celle du vertige avant un examen, ce « posez vos stylos ». Un instant où il n’y a plus de retour en arrière, où les dés sont jetés, et il ne reste qu’à attendre le verdict. Je repense à ces quelques longueurs dans la piscine que j’ai préférées oublier, à ces minutes de course à pied que j’ai réajustées parce que j’avais pas envie, à ce vélo que j’ai appris à dompter, à ces moments de doute que j’ai surmontés. Et au final, la question revient, implacable : est-ce que tout ce chemin parcouru aura servi à quelque chose ? Est-ce que j’ai assez donné, assez appris, assez progressé pour voir le résultat ? Cette remise en question avant le grand saut, c’est ça qui me fait peur. Mais c’est aussi ça qui me pousse à aller de l’avant.

Toujours plus!

2025 s’annonce comme une année pleine de défis, de surprises, et de dépassements de soi. Chaque course, chaque entraînement, est une nouvelle occasion de me découvrir un peu plus et de repousser mes limites. Dans les prochains articles, je vous raconterai comment ces défis se sont déroulés, les moments de doute, de joie et de fierté, mais aussi les leçons que j’en tirerai.

Et vous, quels sont vos défis sportifs pour cette année ? Quels sont ceux qui vous poussent à aller au-delà de vos limites et à devenir une meilleure version de vous-même ? J’ai hâte de lire vos histoires et de partager nos expériences !

Bisous!


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