[S28] L’importance du Compteur de Watts pour Triathlètes

Je rappelle que je suis une bébé triathlète, et que je découvre plein de choses que je vous partage ici. Aujourd’hui, je voudrais vous parler du compteur de watts et de son importance pour des courses de plus en plus longues.

Le triathlon, un sport d’équipement

Il y a différentes approches du triathlon. On peut très bien finir un triathlon avec un maillot de bain, un short, un t-shirt, des baskets, vélo et casque. Oui, en soi, on peut. Mais si on veut aller chercher un peu de performance vis-à-vis de soi-même, on va commencer à s’équiper avec un minimum : trifonction, vélo de course, chaussures vélo, etc.

En un an et demi, j’ai vaguement commencé le triathlon et je me suis lancée un peu à l’arrache. J’ai découvert qu’un cuissard pouvait changer la vie, qu’un vélo carbon était bien plus agréable à rouler longtemps, que la trifonction pouvait être plus légère et que les pédales automatiques permettent un meilleur rendement. Et j’ai découvert qu’un compteur de watts pouvait changer l’histoire de ma course.

Montreuil-Juigné, de la 3ᵉ place à la 10ᵉ

Initialement, je roulais à la sensation. Globalement, si ça fait mal, c’est que je pousse trop. Si ça mouline, c’est que je ne pousse pas assez. On passe les vitesses et ça ira bien. Parfois ça fait un peu mal, mais ça peut passer sur cette bosse !

Le problème avec cette technique, c’est qu’on peut se retrouver à mal anticiper le parcours et se cramer bêtement sur une bosse ou sur un sprint trop anticipé. Et on peut aussi faire tout le trajet en sous régime et perdre des précieuses places.

C’est un peu ce qui m’est arrivé au triathlon M de Montreuil-Juigné. Je connaissais ma puissance de course, je savais comment faire. Mais je me sentais bien, j’ai remonté du monde, des femmes surtout. Et je me suis laissée embarquer par l’euphorie du moment et j’ai poussé un peu plus fort que prévu. Au 16ᵉ kilomètre sur 40, j’étais persuadée d’avoir crevé. Ça n’avançait plus. Je n’avançais plus. J’entame la course à pied 3ᵉ au classement, j’arrive 10ᵉ parce que je n’avais plus de jambes, j’avais cramé mon énergie et ma force aux 16 premiers kilomètres à vélo.


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